Fondée en 1897, un an après la création de l’Automobile Club de Nice.
Le 31 janvier 1897, naissait la légendaire Course de Côte de la Turbie, inscrite comme la troisième étape de la mythique Marseille-Nice. Un événement marquant, bien que les derniers kilomètres vers le village de la Turbie et Monte-Carlo fussent neutralisés par mesure de sécurité. Deux pionniers, le marquis de Chasseloup-Laubat et M. André Michelin, rivalisèrent à bord de break à vapeur De Dion-Bouton, déclenchant une compétition acharnée remportée par M. André Michelin. Sa moyenne incroyable de 31 km/h à l’époque souligna la suprématie des pneumatiques, opposée aux bandages pleins du marquis Chasseloup-Laubat.
À cette époque, le tracé de la course s’étendait sur 16,6 km, débutant au cœur de Nice pour atteindre l’entrée pittoresque du village de la Turbie. En suivant l’ancienne route de Gênes via la Grande Corniche, le parcours offrait des pentes jusqu’à 10%, passant par l’Observatoire de Nice avec les majestueuses Alpes en toile de fond, s’étirant jusqu’à Latour.
Au fil du temps, le parcours a été ajusté à 6,30 km pour des impératifs de sécurité, concentrant désormais l’épreuve sur la section la plus exigeante de la côte. La Course de Côte de la Turbie, au-delà de sa renommée pour son tracé distinctif, demeure un témoin historique, étant la plus ancienne course de côte de son genre. Une immersion captivante dans l’histoire riche de l’automobile, mêlant compétition acharnée, avancées technologiques et paysages emblématiques de la Côte d’Azur.
Vainqueur en 1928
Vainqueur en 1924
Vainqueur en 1897 lors de la première édition.
Vainqueur en 1897