
C’est le 31 janvier 1897 que la course de côte de la Turbie fut disputée pour la première fois. A vrai dire, elle constituait la troisième étape comptant pour les classement général de Marseille-Nice, les derniers kilomètres le village de la Turbie et Monte-Carlo ayant été neutralisés pour des raisons de sécurité.
Deux concurrents le marquis de Chasseloup-Laubat et M. André Michelin, pilotant tous deux un break à vapeur de Dion-Bouton, luttèrent pour la première place qui revint à M. André Michelin, réalisant la moyenne impressionnante pour l’époque de 31 km 287 par heure, prouvant ainsi la supériorité du pneumatique qui équipait sa voiture, alors que celle du marquis de Chasseloup-Laubat, était munie de bandages pleins.
A cette époque, le parcours de la course de la Turbie comportait 16 km 600, du milieu de Nice d’où le départ était donné lancé, jusqu’à l’entrée du village de la Turbie. Il empruntait l’ancienne route de Gênes, depuis baptisée Grande Corniche qui, en s’élevant du pied de la montagne avec des pourcentages variables allant jusqu’à 10%, passe à l’observatoire de Nice, domine comme toile de fond, la chaîne des Alpes pour aboutir au village de la Turbie, célèbre par ses ruines romaine et le Trophée d’Auguste.
Modifié d’année en année dans sa distance, le parcours initial a été réduit à 6h 300 pour des raisons de sécurité, il ne comprend plus que la partie dure de la côte et se court départ arrêté.
La célébrité considérable qu’a acquise la course de la Turbie si est due à son profil et à son décor, ne doit pas faire oublier qu’elle est la plus ancienne course de côte du monde.

Les débuts

Eliot Zborowski

Mercedes
